Les dispositions exceptionnelles
de la période blanche
Traduction du décret sur la période blanche
Source :
Intermittents à date anniversaire au 31 décembre 2021
Article 1 ► Date anniversaire au 31 décembre 2021
Article 2 - I. ► Réexamen ordinaire au 1er janvier 2022
Article 2 - II. ► Allongement de la période de référence pour trouver 507 heures pile
Article 2 - III. ► Clause de rattrapage exceptionnelle
Article 2 - IV. ► Allocation de Professionnalisation et de Solidarité exceptionnelle
Article 2 - V. ► Non-effet de l'allongement de la période de référence
Article 2 - VI. ► En cas de désinscription temporaire
ARE jeune primo-accédant·e
Article 2-1 I. ► Conditions de l'ARE jeune primo-accédant·e
Article 2-1 II. ► Durée et montant de l'ARE jeune primo-accédant·e
Article 2-1 III. ► Délai d'attente et franchises de l'ARE jeune primo-accédant·e
Article 2-1 IV. ► Notification des droits à l'ARE jeune primo-accédant·e
Article 2-1 V. ► Passage à l'intermittence ordinaire
Article 2-1 VI. ► Choix entre régime général en cours et ARE jeune primo-accédant·e
Article 2-1 VII. ► Choix entre régime général potentiel et ARE jeune primo-accédant·e
Article 2-1 VIII. ► Contrats au régime général pendant l'ARE jeune primo-accédant·e
Heures d'enseignement
Article 3 ► Assimilation exceptionnelle d'heures d'enseignement
Traduction du décret sur les bonus des périodes de confinement & couvre-feu
Source :
Article 1 –
Date anniversaire au 31 décembre 2021
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Les intermittents dont les droits à l'ARE devaient se terminer entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2021 bénéficient d'une prolongation de leur indemnisation jusqu'à la date anniversaire du 31 décembre 2021.
Article 2 – I.
Réexamen ordinaire au 1er janvier 2022
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Pour celles & ceux qui n'auront pas demandé de réexamen avant le 1er janvier 2022, Pôle emploi commencera par faire une étude de droits selon les règles ordinaires des annexes VIII (techniciens) & X (artistes) pour trouver au moins 507 heures sur 12 mois précédant la dernière fin de contrat avant le 1er janvier 2022 (ou juste après cette date si un contrat dans le spectacle est en cours au 1er janvier 2022).
La dernière fin de contrat, à partir de laquelle Pôle emploi remontera 12 mois en arrière, pourra au plus loin dater du 31 janvier 2020 puisque le délai de forclusion, à savoir l'ancienneté de cette dernière fin de contrat, sera exceptionnellement allongé jusqu'à 23 mois (701 jours) au lieu de 12 mois habituellement (II. de l'article 7 du décret n° 2020-425 du 14 avril 2020). A ce stade, la limite de la période de référence d'affiliation sera le dernier contrat qui avait déjà servi à ouvrir les droits précédents.
Si cet examen conclu à une ouverture ordinaire de droits avec une nouvelle date anniversaire située avant le 30 avril 2022, la date anniversaire sera à titre exceptionnel le 30 avril 2022.
Article 2 – II.
Allongement de la période de référence pour trouver 507 heures pile
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Si, dans une période de référence ordinaire de 12 mois en arrière d'une fin de contrat, Pôle emploi ne trouve pas au moins 507 heures, une recherche sera effectuée au-delà de 12 mois en arrière de la fin de contrat, par période de 30 jours d'allongement, jusqu'à trouver au moins 507 heures et ne retenir que 507 heures pile pour le calcul de la nouvelle ARE journalière.
La dernière fin de contrat pourra remonter au maximum au 31 janvier 2020 puisque le délai de forclusion, à savoir l'ancienneté de cette dernière fin de contrat, sera exceptionnellement allongé jusqu'à 23 mois (701 jours) au lieu de 12 mois habituellement (II. de l'article 7 du décret n° 2020-425 du 14 avril 2020). A ce stade, la limite de la période de référence d'affiliation sera également le dernier contrat qui avait déjà servi à ouvrir les droits précédents. Si cet examen conclu à une ouverture ordinaire de droits avec une nouvelle date anniversaire située avant le 30 avril 2022, la date anniversaire sera à titre exceptionnel le 30 avril 2022.
Article 2 – III.
Clause de rattrapage exceptionnelle
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Si, dans une période de référence ordinaire ou allongée, Pôle emploi ne trouve toujours pas 507 heures ni les conditions pour une ouverture de droits au régime général*, vous pourrez demander qu'une recherche d'au-moins 338 heures soit effectuée pour pouvoir prolonger provisoirement l'indemnisation, sur une durée maximum de 6 mois, au titre de la clause de rattrapage (habituellement réservée aux intermittents ayant été indemnisés dans leur parcours au moins 5 ans depuis 10 ans). Au cours de cette prolongation, si les conditions ordinaires sont réunies pour de nouveaux droits à l'ARE, la prolongation s'interrompt et une régularisation est faite sur les allocations qui auront été déjà versées depuis le 1er janvier 2022.
A ce stade, la limite de la période de référence d'affiliation pour trouver les 338 heures sera également le dernier contrat qui avait déjà servi à ouvrir les droits précédents.
Si vous demandez à bénéficier de la clause de rattrapage, vous ne pourrez plus en bénéficier avant au moins 5 ans.
Article 2 – IV.
Allocation de Professionnalisation et de Solidarité exceptionnelle
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Si Pôle emploi ne trouve ni 507 heures, ni même 338 heures depuis le dernier contrat qui avait servi à ouvrir les droits précédents, et ni les conditions pour une ouverture de droits au régime général*, un examen sera effectué pour trouver, en arrière de la toute dernière fin de contrat et sans limite, 507 heures pile y compris exceptionnellement en réutilisant des heures ayant déjà servi pour les précédents droits.
Dans ce cas il y aura une ouverture droits au titre de l'Allocation de Professionnalisation et de Solidarité dont le montant journalier de l'ARE est calculé comme pour l'ARE ordinaire du régime de l'intermittence, sachant que dans cette situation Pôle emploi pourra également assimiler pour 5 heures par jour un arrêt maladie de 3 mois & plus (article D5424-1 du code du travail) et jusqu'à 170 heures d'enseignement sans condition d'âge.
Vous pourrez toucher l'APS maximum 12 mois à compter du 1er janvier 2022, sans délai d'attente mais avec de nouvelles franchises qui ne seront pas à "solder" si vous allez jusqu'au bout des 12 mois d'APS (article D5424-51-1 du code du travail).
Pendant l'indemnisation en APS, dès qu'une nouvelle fin de contrat permet d'atteindre 507 heures sur 12 mois (y compris en réutilisant des heures qui avaient servi pour ouvrir les droits à l'APS) Pôle emploi ouvrira de nouveaux droits à l'ARE sans régularisation des allocations déjà versées au titre de l'APS (article D5424-2 du code du travail). La nouvelle date anniversaire correspond alors à la fin de contrat ayant permis l'ouverture des nouveaux droits.
Article 2 – V.
Non-effet de l'allongement de la période de référence
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En cas de période allongée pour trouver 507 heures au titre de l'ARE ou 338 heures du titre de la clause de rattrapage, le fait qu'une partie des contrats se situent au-delà de 12 mois ne change rien à la détermination du montant de l'allocation ni des franchises. Pour l'ARE, comme habituellement c'est le nombre majoritaire d'heures qui détermine si l'allocataire relève de l'annexe VIII ou bien de l'annexe X.
Article 2 – VI.
En cas de désinscription temporaire
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L'allocataire qui serait désinscrit·e temporairement au 1er janvier 2022 pour maladie, maternité, paternité ou adoption, pourra bénéficier d'un réexamen avec les dispositions exceptionnelles en cas de réinscription avant le 1er mai 2022.
Article 2-1 - I.
Conditions de l'ARE jeune primo-accédant·e
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A partir d'une fin de contrat située entre le 1er septembre 2021 et le 28 février 2022, si l'usager de de Pôle emploi n'a pas 30 ans à cette date de fin de contrat, qu'il n'a jamais ouvert de droits à l'intermittence du spectacle et qu'il cumule entre 338 heures et 506 heures d'intermittence sur une période de 16 à 23 mois en arrière selon la date de fin de contrat retenue, dans la limite d'un dernier contrat qui aurait servi à ouvrir des droits au régime général, des droits provisoires à l'intermittence du spectacle pourront être exceptionnellement ouverts.
Pour la recherche des 338 heures, des heures de formation (sauf s'il y a eu de l'ARE ou AREF pendant la formation) pourront être assimilées à hauteur de 225 heures maximum. Pôle emploi pourra aussi assimiler des heures d'enseignement, dans ce quota de 225 heures, à hauteur de 140 heures maximum si la date de dernière fin de contrat se situe avant le 1er janvier 2022 ou 70 heures maximum si elle se situe entre le 1er janvier et le 28 février 2022. Pour un·e technicien·ne, le contrat d'enseignement doit être terminé pour être assimilé.
Article 2-1 - II.
Durée et montant de l'ARE jeune primo-accédant·e
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Ces droits provisoires sont ouverts pour 6 mois maximum et pour un montant de 38 € brut (37,41 € net) par jour pour un·e technicien·ne ou 44 € brut (43,27 € net) par jour pour un·e artiste.
Article 2-1 - III.
Délai d'attente et franchises de l'ARE jeune primo-accédant·e
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Le 1er paiement n'intervient qu'après un délai d'attente de 7 jours et 2 jours de franchises congés payés sont appliqués chaque mois dans la limite du total des franchises.
Article 2-1 - IV.
Notification des droits à l'ARE jeune primo-accédant·e
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En cas d'ouverture de droits à l'ARE jeune primo-accédant·e, un courrier indique la période d'indemnisation, le montant de l'allocation et le nombre de franchises, et la condition pour passer à l'intermittence du spectacle ordinaire.
Article 2-1 - V.
Passage à l'intermittence ordinaire
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Pendant les 6 mois d'indemnisation, dès que l'usager cumule 507 heures sur 12 mois en arrière d'une fin de contrat, Pôle emploi ouvre des droits à l'intermittence du spectacle selon la règle de calcul ordinaire de l'ARE journalière. Si le montant de l'ARE est alors supérieur au montant provisoire, Pôle emploi verse la différence qui n'avait pas été perçue depuis le début des droits provisoires (il peut aussi y avoir un trop-perçu en cas de nouvelles franchises plus importantes). La date anniversaire est alors située 12 mois après la fin de contrat qui avait permis d'ouvrir les droits à l'ARE primo-accédant·e.
Article 2-1 - VI.
Choix entre régime général en cours et ARE jeune primo-accédant·e
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Si l'usager bénéficie d'allocations au régime général, il peut y renoncer pour ouvrir des droits à l'ARE jeune primo-accédant·e.
Article 2-1 - VII.
Choix entre régime général potentiel et ARE jeune primo-accédant·e
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Au moment de la demande d'ARE jeune primo-accédant·e, s'il y a les conditions pour une ouverture de droits au régime général, l'usager a le choix du régime.
Article 2-1 - VIII.
Contrats au régime général pendant l'ARE jeune primo-accédant·e
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Sur la période d'indemnisation à l'ARE jeune primo-accédant·e, si des contrats hors spectacle sur cette période permettent une ouverture de droits au régime général*, ces droits remplacent l'ARE jeune primo-entrant·e sans donner lieu à une régularisation des allocation déjà versées.
Article 3
Assimilation exceptionnelle d'heures d'enseignement
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Exceptionnellement, le maximum d'heures d'enseignement assimilables pour la recherche des conditions minimales à l'ARE ou à la clause de rattrapage est fixé à 140 heures pour les allocataires de moins de 50 ans et 170 heures pour les allocataires de plus de 50 ans dans le cadre d'un réexamen post-période blanche.
Pour un réexamen anticipé ainsi que pour les primo et ré-accédant·es, la date de dernière fin de contrat doit se situer entre le 30 juillet 2020 et le 31 décembre 2021 pour bénéficier de cette disposition.
Pour l'examen à l'APS, le maximum d'heures d'enseignement assimilables est porté à 170 heures sans condition d'âge.
Article 6
Bonus pour la période de référence
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Habituellement Pôle emploi recherche les heures dans une période de 12 mois (365 jours) en arrière d'une fin de contrat. Exceptionnellement, pour un réexamen anticipé (possible jusqu'au 31 décembre 2021 inclus) ainsi que pour les primo et ré-accédant·es ordinaires, un bonus de jours supplémentaires est appliqué aux 12 mois, dans la limite du dernier contrat qui avait déjà servi pour ouvrir des droits, selon les règles suivantes :
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Pour une fin de contrat située entre le 16 avril 2020 et le 30 mai 2020, le bonus correspond au nombre de jours entre le 28 février 2020 et la date de fin de contrat.
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Pour une fin de contrat située entre le 31 mai 2020 et le 29 décembre 2020, le bonus est de 92 jours.
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Pour une fin de contrat située entre le 30 décembre 2020 et le 29 juin 2021, le bonus est de 92 jours + le nombre de jours entre le 29 octobre 2020 et la date de fin de contrat.
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Pour une fin de contrat située entre le 30 juin 2021 et le 29 janvier 2022, le bonus est de 336 jours.
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Pour une fin de contrat située entre le 30 janvier 2022 et le 29 juin 2022, le bonus est de 244 jours.